top of page

A consulter sur le site international  http://www.karategojuryu.org/

Bref historique

Les origines  du  GOJU RYU   剛柔流                                      

Fondé par Maître Chojun Miyagi, le style de la force (GO) et de la souplesse (JU) se caractérise par ses nombreuses techniques à mains ouvertes, ses puissants coups de poings et de pieds dirigés aux points vitaux, son travail respiratoire et musculaire, ses formes classiques étudiées dans le pur esprit de la tradition. 

Karaté  空手道

        kara = vide

        te = main 

    Karaté = se défendre sans arme 

    Cela peut être la main vide, ou l’esprit vide…

Goju Ryu  剛柔流 

        go = dur 

        ju = souple 

        ryu = école 

    Goju Ryu = école du dur et du souple 

    Valable pour la technique comme pour le mental.

Shorei Kan 

        kan = maison

        shorei = courtoisie et bonnes manières

    Shorei Kan = la maison de la courtoisie et des bonnes manières

        Calligraphie de Naoko  

Goju ryu

Les huit préceptes de l'Art Martial:

En 1929, Senseï Miyagi adopta le nom de  Goju Ryu  pour son école, 
en partant des "Huit préceptes de l'art du combat":

 

    1) l'esprit de l'homme est semblable à l'univers; 
    2) le sang circule comme se meuvent la lune et le soleil;
    3) essentiels sont l'inspiration et l'expiration, en souplesse et en force;    

    4) le corps suit le temps et s'adapte aux changements;
    5) dès que les membres rencontrent le vide, ils se placent selon une technique juste;
    6) le centre de gravité avance, recule et les adversaires s'éloignent, se rapprochent;
    7) les yeux doivent voir dans les quatre sens;
    8) les oreilles doivent entendre dans les huit directions.

 Les anciens maîtres d'Okinawa:

Kanryo Higashionna (1853–1915):


    Parfois aussi appelé Higaonna, il est né à Naha, sur l'île d'Okinawa, de parents marchands de bois de chauffage. Au début des années 1860, il débuta l'étude des arts martiaux sous la férule de Seisho Aragaki. 

Plusieurs autres maîtres, dont Matsumura, complétèrent sa formation. 

En 1877, Higaonna s'embarqua pour Fuzhou. Il y passa plusieurs années pour étudier, presque à plein temps, les arts martiaux chinois avec plusieurs professeurs, notamment Liu Liu Ko que Higaonna citait comme quelqu'un d'extrêmement fort. 
En 1885, Kanryo Higaonna retourna à Okinawa et reprit l'affaire familiale. Il commença aussi à enseigner les arts martiaux à Naha et dans les alentours. Il se distinguait dans son style par l'intégration de techniques à la fois dures (go) et souples (ju) dans un système unique. 

Il devint tellement incontournable que le nom Naha-te finit par être assimilé à son enseignement. 
Higaonna était connu pour son puissant kata Sanchin: en Kanji 三戦  et en Katakana サンチン.

À sa mort, en 1915, il laissa quelques rares disciples, mais on compte parmi ceux-ci quelques-uns des maîtres les plus influents du karaté, dont celui qui fondera plus tard le Goju-ryu: Chojun Miyagi. 

Chojun Miyagi (1888–1953):


    Il naquit au sein d'une famille de riches commerçants. A l'âge de trois ans, il fut adopté par son oncle qui en fit son héritier. Ses parents adoptifs, propriétaires d’un commerce d'importation de médicaments de Chine, étaient les fournisseurs de la famille royale 

et de toute la noblesse de l'île. Cela lui permettra plus tard de se consacrer entièrement à l'étude et au développement du karaté sans le moindre souci d'ordre matériel. 

À son entrée au lycée, il commença l’étude du Naha-te sous la direction de Kanryo Higaonna. À la mort d’Higaonna, en 1915, il prit la tête de l'école et jeta, cinq ans plus tard, les bases du Goju-ryu. 
En 1921, le prince héritier Hirohito fit escale à Okinawa et une démonstration d'arts martiaux fût organisée pour l'occasion au château de Shuri. Tous les grands maîtres de l’Okinawa-te y participèrent ; Miyagi était du nombre. Dans les années qui suivirent, Funakoshi effectua plusieurs démonstrations au Honshu, l’île principale du Japon et commença à y enseigner son art. Aussi Miyagi décida-t-il de ne pas laisser le Shorin-ryu s’octroyer un quasi monopole au Japon et, en 1928, il se rendit à Kyoto. Il y effectua de nombreuses démonstrations, notamment dans les universités, mais devant l'accueil très réservé du public, il comprit que sa démarche, comme celle de Funakoshi, ne serait pas aisée vu le caractère hermétique de la culture martiale japonaise. La reconnaissance du karaté en qualité de budo dépendait, en fait, de l'acceptation du Dai Nippon Butokukai, organisme d'État japonais créé dans le but de contrôler tous les arts martiaux du pays. 

En 1929, Miyagi décida d'appeler son style le Goju Ryu.

En 1935, il se présenta pour l'examen de maître bushido devant les autorités du Dai Nippon Butokukai. C'était la première fois qu'un maître de karaté faisait cette démarche. Il obtint le titre de Kyoshi, honneur conféré pour la première fois à un maître de karaté. Le plus important était toutefois l’intégration officielle du karaté dans la grande famille du budo, mais seul le Goju-ryu en bénéficia ce jour là. Les autres styles durent entreprendre la même démarche, mais le chemin était tracé. 
Resté assez traditionnel, le Goju-ryu marie des techniques issues de différentes écoles chinoises ainsi que les bases ancestrales d'Okinawa. Caractérisé par des positions naturelles, il comprend des modes de frappes et des déplacements souvent circulaires, visant les points vitaux. Le Goju-ryu est fortement influencé par les méthodes du sud de la Chine : mêmes concepts techniques, même importance donnée au travail de l'énergie interne. Les postures sont stables et puissantes et sanchin dachi est la plus caractéristique du style et se retrouve dans tous les kata du Goju-ryu, les coups de pieds sont bas uniquement (essentiellement mae-geri et kansetsu-geri), la respiration ventrale sonore, les déplacements courts et en demi-cercle; le Goju-ryu présente plusieurs techniques de respiration appelées IBUKI. Sanchin, le kata respiratoire est un symbole du Goju-ryu. Il est difficile à réaliser parfaitement, bien qu'il y ait peu de mouvements. C'est le kata le plus important, il représente le style Goju-Ryu. Le chiffre 3 est appliqué aux trois batailles incarnées dans ce kata : celle du corps, celle de la mémoire et enfin celle de l'esprit. Même si ce kata apparaît peu martial, ses applications en bunkaï (interprétation des mouvements de katas dans la réalité d'un combat) sont particulièrement intéressants et réalistes en combat rapproché.

 

    Maître Miyagi  parlait pendant des heures des origines chinoises du karaté, de ses liens avec le bouddhisme, mais aussi de l'enracinement du karaté dans la culture d'Okinawa. 

    Il comparait le Goju-ryu à un Saule pleureur : " Quand le vent souffle avec violence, les branchent volent dans tous les sens, mais demeurent intactes, tandis que le tronc, bien planté dans le sol, résiste".

Seiko HIGA  (1889-1956):


    Il naît le 8 novembre 1889 à Naha et à 14 ans, il s’inscrit à l’école Naha Té de karaté de K. Higaonna; il y avait avec lui comme élèves Chojun Miyagi, Juatsu Kyoda, Kenwa Mabuni, Gusukuma Tsunetaka, Shiroma Shimpan, Motoda.
En 1915, à la mort de K. Higaonna, il poursuit l ‘étude du Naha Té avec C. Miyagi dont il deviendra l’assistant et en 1932, il se consacrera à plein temps à l’enseignement du karaté. Maître Miyagi ne voulant pas faire de démonstration, c’est Seiko Higa qui en fut chargé et il ouvrit avec l’autorisation de son maître le premier dojo goju ryu dans le quartier de Kumoji à Naha.
A la fin de la guerre, ayant perdu son épouse, il fut hébergé par Seikichi Toguchi qui devint son assistant tout en suivant avec lui l’enseignement de leur maître commun  Miyagi.
Il meurt à 68 ans, le 16 avril 1956, des suites d’une pneumonie.
Seiko Higa fut donc le seul à avoir suivi C. Miyagi depuis le début; il a reçu l’intégralité de son enseignement et a été le seul à recevoir l’autorisation d’ouvrir un dojo, Maître Toguchi fut le suivant.


Seikichi Toguchi (1917-1998)

    Seikichi Toguchi naquit le 20 mai 1917 à Naha, dans l'île d'Okinawa. A cette date, Maître Higaonna (1853-1915), fondateur du Naha-te avait déjà disparu, et avait désigné Maître Chojun Miyagi (1888-1953) comme son digne successeur.
Jeune, Seikichi Toguchi étudia le karaté de façon très irrégulière sous la tutelle de son père pendant quatre ans. Quand il eut 15 ans, son père, voisin et ami de Maître Miyagi demanda à celui ci de bien vouloir accepter d'enseigner le karaté à son fils. A partir de cette date, Seikichi fut autorisé à suivre les cours de Goju Ryu avec Maître Miyagi et son assistant Seko Higa (décédé en 1967). Maître Toguchi devînt l'assistant de Maître Seiko Higa à son dojo de Itoman City, jusqu'en 1950. A cette époque, Seikichi Toguchi deviendra instructeur en chef au centre athlétique d'Itoman, recommandé par Maître Miyagi.
Maître Toguchi fonda l'école Shoreï-Kan le 1er mars 1953 à Koza City (aujourd'hui Okinawa City). Il reçut de Maître Miyagi les connaissances théoriques et techniques permettant de créer des Fukyu Kata et les bases d'un système d'apprentissage du karaté. 

Après la mort de Maître Miyagi, Maître Toguchi se donna entièrement à cette recherche. L'aboutissement de cette étude est une méthode d'enseignement du karaté qu'il nomma Shoreï-Kan. Maître Toguchi décéda le 31 août 1998.

Maître Suekichi Naito  (1946-    )

Né en 1946 à Tokyo, Suekichi Naito  rencontra en 1961, Maître Seikichi Toguchi, fondateur de la branche Shoreikan de l'Ecole Goju, faisant partie du Karate Do d'Okinawa.  Depuis 1974, il a eu 'occasion de venir en France avec Maître Toguchi où il  a effectué des démonstrations et dirigé des stages de Karate de l'Ecole Goju dans diverses villes de France.

Maîtres Willy et Marion Fruchout

Elèves de Maître SUEKICHI NAITO , assistant personnel de Maître SEIKICHI TOGUCHI (fondateur de la méthode Shorei-Kan), Willy et Marion FRUCHOUT ont le titre de Kyoshi de cette école qui conserve des fondements purement Okinawaiens .

Plus d'informations dans l'article El Budoka

Kancho Marion Fruchout - Kancho Willy Fruchout - Sensei Deligny ( RENSHI)

Généalogie de la transmission  -  Principaux maitres et formateurs

Seikichi Toguchi
Miyagi
bottom of page